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Ma thèse en 180 secondes: les doctorants font le show
«Quand je suis arrivé en Europe, je me suis aperçu qu’il y avait des animaux bizarres dans mon assiette. Des grenouilles vertes! Ici, les gens mangent des grenouilles. Mais un jour, l’une d’entre elles s’est échappée de la casserole…»

Voix grave, regard noir, sourire en coin, Claudio Quilodran commence son one-man-show sur la scène de l’auditoire Erna Hamburger à l’Université de Lausanne (UNIL). Dans la salle, premiers éclats de rire. Le public est déjà conquis. Un nouveau comique? Pas vraiment. Claudio Quilodran ne fait pas dans le stand-up. Il est chercheur à l’Université de Genève. Oui, chercheur, avec un grand «C», comme «chiant» ou «compliqué».

A travers cette accroche imagée, ce doctorant d’origine chilienne ne raconte pas une fable drolatique. Il présente son sujet de thèse, très sérieusement intitulée «Perte de biodiversité par hybridation interspécifique et espèces invasives». Vous n’avez rien compris? Pas grave. Claudio va vous expliquer tout ça en trois minutes chrono avec des mots tout simples. Vraiment tout simples. Bienvenue au concours «Ma thèse en 180 secondes», où la science devient spectacle...
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